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un peu de tout un peu de rien

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16 juillet 2009

Alors heureuses ?

C'est sous ce titre de vengeur masqué que Technikart entend nous dresser le portrait des filles de 2010... Au programme, pas très réjouissant, des vierges, pas vraiment effrouchées, "prêtresses de la chasteté". On pourrait croire à une trendance religieuse hardcore directement importée des USA, mais, sur la question religieuse, l'article reste assez flou.  Plutôt une contre-tendance, me dit-on, contre l'overdose de sexe à tous les étages que l'on subit en permanence. Soit. L'auteur s'étonne d'ailleurs (il n'empoie pas le mot allumeuse, mais on le sent tenté...) que le mouvement soit représenté par les minettes hypersexuées. Pas très nouveau cependant. Il suffit d'allumer sa TV sur n'importe quelle chaîne de clips pour trouver des nymphettes à moitié à poil et qui, hors caméra, expliquent "se préserver pour l'homme de leur vie", Britney en tête (et avant elle, Brooke Shields).

Britney2

Rien de nouveau sous le soleil, même si on tente de me faire croire qu'il s'agit d'un mouvement de masse. Je demande à voir...

La suite du dossier introduit (c'est le terme), les chagasses, serial-fuckeuses de compétition, nanas paumées et limite nymphomanes, représentées par Chloé. Leur trip à elles, c'est la défonce. Entendre par là, se défoncer et se faire défoncer, littéralement. Il n'échappera à personne que le témoignage de Chloé (tellement extrême que je me suis demandée s'il n'était pas bidonné) s'insère subtilement dans une double-page consacrée à une porn-star américaine "arty, intello et engagée". Je dis ça, je dis rien.

Au milieu de tout ça, une autre double sur le supermarché de la rencontre, adopteunmec (où il semblerait que l'on retrouve pas mal de chagasses), une page sur les moeurs nippones, qui ne semblent pas avoir grand'chose à nous envier côté supermarché et fantsmes d'écolières à vendre, une autre double sur le lesbian paradise, le Dinah Shore, fête géante de 5 jours dans le Colorado, pour les filles qui aiment les filles, et enfin, en guise de conclusion, l'inévitable interview de la psychanalyste supposée donner un éclairage à tout ça...

La vierge et la chagasse. La maman et la putain. Me dites pas qu'on en est encore là ? Le tout agrémenté de fantasmes typiquement masculins, les écolières japonaises et les filles entre elles... Franchement !!

Dire que je ne me reconnais pas là-dedans, c'est un euphémisme.

En fait, ce que je leur pardonne le moins, à Technikart, c'est ce titre à la con. "Alors heureuses ?". Alors les filles, vous l'avez bien cherché, maintenant vous l'avez ?

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12 septembre 2008

Là, je dis non !

La mode 80's, ça peut être sympa. Les pulls chauve-souris par exemple, j'adore, surtout s'ils sont longs et moelleux. Le fluo, pourquoi pas, par petites touches. Les T-shirts à caractères énormes et messages décalés, je suis fan. Mais qu'on essaye de nous refourguer cette mocheté de pantalon à pinces, là, je dis non.

Franchement, avec ce truc sur les fesses, même la brindille ressemberait à un pot à tabac. La fesse paraît molle, les cuisses itou et ça donne surtout l'impression de vouloir cacher la misère... Et le top du top du ridicule, c'est quand même cette Tendance (oui, avec un grand T) que les blogueuses Mode se sont empressées d'essayer de nous faire adopter : le porté bouloté (je ne sais même pas comment ça s'écrit!). Résultat, on a juste l'impression que les filles se sont trompées de taille ou de boutique, que le pantalon était trop court dès le départ et qu'elles ont essayé de trouver un truc pour faire passer ça... Perso, ça ne passe pas. Niet. Pas moyen. Moi vivante, jamais !

27 août 2008

Chaussures ou de la difficulté d'être une femme

J'ai encore craqué. Tellement de paires de pompes que je n'arrive plus à les faire rentrer dans mes placards. Il faut qu'on m'explique... L'achat compensatoire, je connais. L'achat exutoire aussi. Même l'achat jubilatoire! Mais pourquoi (Ô mon dieu POURQUOI) faut-il que je craque systématiquement sur des chaussures ? (Je laisse le terme souliers aux pétasses blogueuses mode, hein). De préférence chères. Très chères. Mais celles-là, je les laisse gentiment en vitrine, la larme à l'oeil, rapport aux presque-bonnes relations que je peux avoir avec mon banquier... Le pire, c'est que pratiquant le métro tous les jours, mes plus beaux exemplaires restent... à la maison. Parce qu'il faut qu'on me dise quelle parisienne, à part celle qui se déplace exclusivement en taxi ou en voiture (la couche d'ozone vous dit merci les filles), peut gaiement aller travailler sur des talons de 10, de préférence bien aiguisés ? Pas moi. Et je laisse l'option Nike Air aux pieds et escapins dans le cas aux working girls de la grosse pomme. J'ai ma fierté tout de même !

Bref, tous ça pour dire que je vais encore passer ma soirée à admirer ma nouvelle paire de chaussures, bien au chaud, tranquille, à la maison... En espérant qu'un jour, peut être, et avant l'invention de la téléportation, elles sortiront au grand jour.

27 août 2008

Courage, fuyons !

Bon, ce blog est une catastrophe. Trois articles postés, une misère et les trois en mai, c'est à dire, il y a plus de trois mois ! Shame on me ! Cela étant, je peux toujours prétendre que j'étais partie pour de très longues vacances loin de tout et surtout d'une quelconque connexion Internet...

Pas très honnête tout ça !

La vérité, c'est qu'un poil énorme a poussé dans ma main, qu'une fatigue professionnelle alliée à une activité frénétique ont eu raison de ma belle motivation. Ou comment se faire bouffer, y compris son espace personnel.

Mais là, c'est terminé! je reprends le cours de MA vie, et pas celle de ma salle de travail. En espérant que ça dure!

30 mai 2008

S-- & The city… Déçue mais pas trop

Hier, je suis allée voir LE film dont tout le monde parle en ce moment côté filles. Fan ultime de la série, pour son côté potins entre filles très bien rendu en TV, je pensais être conquise. Dommage ! Grosse déception sur le fond. Un film convenu, conformiste à l’extrême et stupidement « romantique » si tant est que le mariage le soit. Forcément, étant célibataire, je suis blessé par cette vision monolithique et conventionnelle de la relation de couple. Parce qu’au final, le message est un peu rude : ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. Tous ? Non, on oublie Samantha, la pseudo-libérée, finalement montrée comme une bête de foire affamée de cul. Le personnage est tellement outrancier qu’elle s’est peu à peu transformée, au fil des épidodes de la série, en malade de sexe. Nymphomane, le mot est lâché. Parce qu’on ne me fera pas dire qu’elle est libérée, ni même en vague période serial fuckeuse… Et donc, la morale de l’histoire est que la seule à rester célibataire est la dysfonctionnelle du lot… Qui plus est, c’est également la plus vieille…. Belle perspective. Y’a pas à dire, c’est réjouissant ! En regardant en arrière dans la série, je me dis que ce côté « mariage à tout prix » m’a toujours un peu énervée. LE but, LE Saint Graal de la célibataire new-yorkaise, ce serait donc ça, finalement, le mariage ? Bref, c’est un peu à chaud, ces commentaires, mais sur le fond, donc, c’est quand même la gifle… Je ne sais pas, pour moi, le mariage, c’est comme les enfants : pas un but en soi. C’est un projet de couple, pas une envie à faire passer… Et puis ça veut dire quoi le mariage ? Miranda, elle, elle aime son mec, il l’aime et la trompe malgré tout, malgré les anneaux échangés ou le papier de signé. Finalement, sex&thecityment parlant, ce serait Charlotte, la sainte-nitouche pudibonde qui aurait décroché le gros lot… A méditer.

Sur la forme, je pense que j’ai lu trop de papiers sur le placement de produits dans la série, les marques ayant âprement négocié un droit d’entrée, une apparition, une mention… Le résultat fait penser à un catalogue, même si ce dernier est très classe, OK : pas même le temps de bien voir certaines tenues de SJP – étant accro au vert, j’aurais aimé profiter un peu plus de l’ensemble qu’elle porte lors de la première visite de l’appartement par exemple. Par contre, liPhone, on le voit bien, merci ! Impossible donc, de me laisser séduire, l’aspect trop markété de la chose cassant l’esprit de la série…

sex_and_the_city_01

Et puis, il faut le dire aussi, elles ont pris un sacré coup de vieux les filles. Je suis nulle en mode et en tendances, mais le maquillage outrancier, passé un certain âge, ça durcit les traits, ça accuse le temps qui passe… Même si c’est « mode ».

Allez, tout ça, c’est très négatif, mais il y a quand même des scènes qui m’ont énormément touchées. Forcément, vu que j’adore le drame, ce sera la mariée qui envoie le bouquet dans la tronche de son promis, mais surtout le début de la lune de miel de Carrie… Et que celle qui n’a jamais été ramassée à la petite cuillère par ses amies me jette la première pierre !!

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16 mai 2008

Je triche, mais c'est pour une bonne cause!

Je triche parce que je reproduis un post écrit dans une autre vie, un autre blog, une aventure collective qui a très vite tourné court... En voilà l'intégralité, en espérant  qu'il inaugure une série prolifique!

Alors ce soir, j'avais le choix entre "Et au milieu coule une rivière", m'écrouler dans mon lit de fatigue ou tenter d'écrire quelque chose d'un tant soit peu intelligent, si possible. Pas gagné. D'un autre côté, je ne me sentais pas d'humeur Brad Pittienne, et j'ai bu trop de café pour simplement m'écrouler. Tant pis pour vous ! Je vais commencer le premier article d'une –je l'espère- longue série : Douglas mon idole !

Quand j'étais étudiante, j'ai lu, comme beaucoup, Génération X de Douglas Coupland. Je me souviens que j'avais trouvé ça très sympa. Le bouquin m'avait suffisamment marqué pour rester dans mes livres-références. Et puis je l'ai oublié. Mais voilà que quelques années plus tard, au hasard d'un déménagement de ma chambre d'étudiante, je tombe dessus. Et là, révélation ! Ce bouquin, c'est moi, c'est mes amis, c'est nos galères, nos joies, nos délires. Ce bouquin, c'est la société dans laquelle on évolue. Oups ! Du coup, dur, dur d'arriver à faire partager ça...

Mais le livre est construit de telle façon, avec définitions en marge, que j'ai pensé à un petit système pour vous le faire partager. Donc, je vais régulièrement extraire quelques petites notes ou extraits et essayer de les remettre en perspective. Très modestement, j'entends, tellement j'ai conscience, soudainement, de ma petitesse... !

Ca commence maintenant !

Hyperplongée : surcompenser la peur du futur en plongeant tête la première dans un boulot ou un de vie sans rapport apparent avec vos centres d'intérêt antérieurs, soit : ventes d'Amway, aérobic, parti républicain, carrières dans le droit, sectes, McJogs...

En fait, je me dis que la plupart des gens que je connais ont des centres d'intérêt tellement déconnectés de leur boulots que finalement, c'est peut être notre vie qui est en hyperplongée. Parce que finalement, au fur et à mesure que l'on progresse en âge, en carrière, en vie, dirais-je, c'est les centres d'intérêts qui deviennent la portion congrue, non ? Je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne, et même si je suis régulièrement armée de bonnes résolutions, j'ai de plus en plus de mal à me ménager du temps. Pour moi, pour ceux que j'aime, pour ce que j'aime faire. J'ai du mal à profiter. Je me laisse bouffer par des trucs secondaires chronophages, je suis prise dans un tourbillon. Et c'est quand je vais dans ma famille en Province que je m'en rends compte. C'est un poids que je ne sens pas, perdue dans mon rythme de malade, et qui me tombe sur les épaules dès que je descends du train... Pathétique pas vrai ?

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